Un prunier

Lutter contre les insectes parasites du prunier en bio

Mis à jour le 06/06/2019 par Damien

Les pruniers sont généralement des plantes plutôt rustiques et productives, mais comme d’autres fruits à noyau (pêche, abricot, amande et cerisier), ces espèces peuvent être affectées par des pathologies et des insectes nuisibles.

Dans cet article, voyons, en particulier, quels sont les insectes nuisibles qui peuvent attaquer le prunier et comment défendre les plantes de manière biologique, en préservant l’équilibre de l’agro-écosystème et en évitant la pollution, tout en visant une production de qualité et abondante.

Le Carpocapse des prunes

Le Cydia Funebranao, ou Carpocapse des prunes, est un papillon de petites dimensions et d’apparence semblable à celle du Cydia Molesta (Tordeuse Orientale du Pêcher), avec des ailes brun-gris, des stries blanchâtres et capable de produire 2 à 3 générations par an. Les dommages causés par cet insecte se produisent au stade larvaire. Au printemps, les adultes scintillent, s’accouplent et pondent leurs œufs sur les fruits en formation. De ces œufs, naissent des larves qui commencent à vivre aux dépens des fruits en mangeant leur pulpe. Les fruits finissent par tomber et sont perdus.

Contre ce parasite, les remèdes préventifs consistent à placer des pièges à nourriture, comme ceux de type Tap Trap. Il s’agit d’un bouchon jaune, dont la couleur attire les parasites, que l’on visse sur une bouteille remplie d’un appât.

Carpocapse des prunes

Un carpocapse des prunes. Credit image Ecophytopic

À la fin de l’été, il est également utile envelopper les troncs avec du carton ondulé. Les insectes auront tendance à faire leur cocon pour l’hiver dans les rainures, vous pourrez donc les capturer.

Si la culture biologique s’étend sur plus d’1 ha, il est judicieux de mettre également en place des pièges à phéromones.

Enfin, le produit le plus recommandé, pour effectuer les traitements, est le Bacillus Thuringiensis Kurstaki. Particulièrement adapté contre ce lépidoptère, il est sans danger pour les autres insectes tels que les abeilles et les bourdons.

Les Tenthredinidae

Les larves de cet insecte, blanchâtres ou jaunes, se nourrissent des prunes. Les adultes hivernent dans le sol pour réapparaître pendant la floraison et pondre à la base des sépales des fleurs. Dans ce cas également, les fruits sont utilisés par les larves pour se nourrir et finissent par tomber.

Lorsque l’on a juste quelques plantes, le parasite peut être contenu à l’aide de pièges chromotropes blancs, qui peuvent être utilisés pour la surveillance uniquement, afin de décider d’agir ou non. La règle est de traiter lorsqu’un piège attrape au moins 15 à 20 adultes, mais si nous ne sommes pas en mesure de les reconnaître par rapport aux autres insectes capturés accidentellement, il est possible de compter les boutons floraux affectés, en trouvant ou non les galeries. On considère, comme seuil de dommage, 10% des fleurs atteintes sur le total. Dès que ce seuil est dépassé, un traitement peut être fait avec le pyrèthre naturel, par exemple. L’opération sera à répéter, plus tard, en cas de nouveau dépassement de cette valeur.

Les pucerons

Evidemment, nous ne pouvions pas ne pas parler des Pucerons car ce sont des parasites dont il existe de nombreuses espèces capables d’attaquer divers végétaux, fruits et espèces ornementales.

Heureusement, dans un environnement géré de manière biologique, les prédateurs naturels de ces insectes sont abondants et, par conséquent, il n’est pas rare de voir des coccinelles sur les mêmes plantes que des colonies de pucerons.

Il est facile d’enlever les pucerons avec des extraits d’ortie, d’ail ou de piment rouge vaporisés sur les plantes. Cependant, si les dommages causés par les pucerons commencent à devenir sérieux, par exemple, si on note la présence de miellat collant, il est préférable d’intervenir en pulvérisant du savon de Marseille dilué ou de l’huile de Margousier.

La Punaise diabolique

Ces dernières années, la Punaise Diabolique (Halyomorpha halys) est arrivée dans notre environnement de manière agressive et a causé de graves dégâts aux cultures touchées, notamment parce qu’il s’agit d’une espèce très polyphage. Les filets anti-insectes, également utilisés pour éviter les dégâts causés par la grêle, ainsi que les traitements fréquents à base de pyrèthre naturel ou d’azadirachtine, peuvent limiter ces dégâts.

Le Moucheron Asiatique

Un autre insecte polyphage, affectant le prunier, est le Moucheron Asiatique ou Drosophila suzukii, également appelée petite mouche des fruits. Les pièges alimentaires de type Tap Trap rouges sont utiles contre lui.

Un prunier

Lutter contre les insectes parasites du prunier en bio

Mis à jour le 06/06/2019 par Damien

Les pruniers sont généralement des plantes plutôt rustiques et productives, mais comme d’autres fruits à noyau (pêche, abricot, amande et cerisier), ces espèces peuvent être affectées par des pathologies et des insectes nuisibles.

Dans cet article, voyons, en particulier, quels sont les insectes nuisibles qui peuvent attaquer le prunier et comment défendre les plantes de manière biologique, en préservant l’équilibre de l’agro-écosystème et en évitant la pollution, tout en visant une production de qualité et abondante.

Le Carpocapse des prunes

Le Cydia Funebranao, ou Carpocapse des prunes, est un papillon de petites dimensions et d’apparence semblable à celle du Cydia Molesta (Tordeuse Orientale du Pêcher), avec des ailes brun-gris, des stries blanchâtres et capable de produire 2 à 3 générations par an. Les dommages causés par cet insecte se produisent au stade larvaire. Au printemps, les adultes scintillent, s’accouplent et pondent leurs œufs sur les fruits en formation. De ces œufs, naissent des larves qui commencent à vivre aux dépens des fruits en mangeant leur pulpe. Les fruits finissent par tomber et sont perdus.

Contre ce parasite, les remèdes préventifs consistent à placer des pièges à nourriture, comme ceux de type Tap Trap. Il s’agit d’un bouchon jaune, dont la couleur attire les parasites, que l’on visse sur une bouteille remplie d’un appât.

Carpocapse des prunes

Un carpocapse des prunes. Credit image Ecophytopic

À la fin de l’été, il est également utile envelopper les troncs avec du carton ondulé. Les insectes auront tendance à faire leur cocon pour l’hiver dans les rainures, vous pourrez donc les capturer.

Si la culture biologique s’étend sur plus d’1 ha, il est judicieux de mettre également en place des pièges à phéromones.

Enfin, le produit le plus recommandé, pour effectuer les traitements, est le Bacillus Thuringiensis Kurstaki. Particulièrement adapté contre ce lépidoptère, il est sans danger pour les autres insectes tels que les abeilles et les bourdons.

Les Tenthredinidae

Les larves de cet insecte, blanchâtres ou jaunes, se nourrissent des prunes. Les adultes hivernent dans le sol pour réapparaître pendant la floraison et pondre à la base des sépales des fleurs. Dans ce cas également, les fruits sont utilisés par les larves pour se nourrir et finissent par tomber.

Lorsque l’on a juste quelques plantes, le parasite peut être contenu à l’aide de pièges chromotropes blancs, qui peuvent être utilisés pour la surveillance uniquement, afin de décider d’agir ou non. La règle est de traiter lorsqu’un piège attrape au moins 15 à 20 adultes, mais si nous ne sommes pas en mesure de les reconnaître par rapport aux autres insectes capturés accidentellement, il est possible de compter les boutons floraux affectés, en trouvant ou non les galeries. On considère, comme seuil de dommage, 10% des fleurs atteintes sur le total. Dès que ce seuil est dépassé, un traitement peut être fait avec le pyrèthre naturel, par exemple. L’opération sera à répéter, plus tard, en cas de nouveau dépassement de cette valeur.

Les pucerons

Evidemment, nous ne pouvions pas ne pas parler des Pucerons car ce sont des parasites dont il existe de nombreuses espèces capables d’attaquer divers végétaux, fruits et espèces ornementales.

Heureusement, dans un environnement géré de manière biologique, les prédateurs naturels de ces insectes sont abondants et, par conséquent, il n’est pas rare de voir des coccinelles sur les mêmes plantes que des colonies de pucerons.

Il est facile d’enlever les pucerons avec des extraits d’ortie, d’ail ou de piment rouge vaporisés sur les plantes. Cependant, si les dommages causés par les pucerons commencent à devenir sérieux, par exemple, si on note la présence de miellat collant, il est préférable d’intervenir en pulvérisant du savon de Marseille dilué ou de l’huile de Margousier.

La Punaise diabolique

Ces dernières années, la Punaise Diabolique (Halyomorpha halys) est arrivée dans notre environnement de manière agressive et a causé de graves dégâts aux cultures touchées, notamment parce qu’il s’agit d’une espèce très polyphage. Les filets anti-insectes, également utilisés pour éviter les dégâts causés par la grêle, ainsi que les traitements fréquents à base de pyrèthre naturel ou d’azadirachtine, peuvent limiter ces dégâts.

Le Moucheron Asiatique

Un autre insecte polyphage, affectant le prunier, est le Moucheron Asiatique ou Drosophila suzukii, également appelée petite mouche des fruits. Les pièges alimentaires de type Tap Trap rouges sont utiles contre lui.

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