Une succulente que l'on appelle aussi plante grasse

Comment entretenir les plantes grasses (ou succulentes)

Mis à jour le 12/12/2018 par Damien

Vous avez diverses plantes grasses à la maison ou au jardin (aeonium, echeveria, sempervivum etc…) et vous souhaitez savoir comment les entretenir ? Pas de problème, suivez notre guide ultra complet, qui ravira les jardiniers débutants comme les plus aguerris !

Qu’est ce qu’une plante grasse ?

Une plante grasse ou succulente est une plante qui possède des réserves de suc importantes dans les tiges ou les feuilles, lui permettant de résister à la sécheresse sur de longues périodes. Les plantes succulentes se comptent dans une trentaine de familles botaniques assez variées. Parmis les familles qui comptent le plus de succulentes, on peut nommer celle des cactaceae bien sûr, mais aussi les euphorbiaceae, les agavaceae, les aloaceae, les crassulaceae, les aizoaceae et les asclepiadaceae.

Le saviez vous ? cactée et succulente, sont deux choses différentes : toutes les cactées sont des succulentes, mais toutes les succulentes ne sont pas des cactées. En effet, seule la famille des cactacées est composée en totalité de plantes succulentes !

On peut répartir les succulentes en 3 groupes :

  1. les succulentes à tiges charnues
  2. les succulentes caudiciformes
  3. les succulentes à feuilles charnues

Quelque chose de propre aux succulentes, avec la présence de réserves de sucs, est l’existence d’un métabolisme particulier, dit CAM (Crassulacean Acid Metabolism) : Contrairement aux plantes non succulentes, les stomates (petits pores permettant à la plante de respirer) sont fermés pendant la journée, limitant l’évaporation. La nuit les stomates s’ouvrent pour capter le gaz carbonique nécessaire.

Quels pots utiliser pour les plantes grasses ?

Une question pas si simple que ça ! En effet, plusieurs éléments sont à connaître pour mieux choisir ses pots. Au delà de l’aspect purement esthétique, car chacun a des gouts différents, il convient de choisir les pots les plus adaptés à la situation. Récapitulons donc les points clés :

La forme du pot en fonction de la forme de la plante

C’est une évidence, mais rappelez vous que des cactus ou succulentes basses devraient trouver leur place dans des pots larges et bas, alors que des plantes lourdes et/ou grandes (surtout des cactées) seront bien entendu à placer dans des pots lourds et larges à la base, pour éviter tout risque de basculement, surtout si vos plantes sont placées en extérieur (attention au vent !). Au besoin lestez le fond du pot avec des pierres.

Quand rempoter ses succulentes ?

  • Pour les cactus : toutes les années pour une plante jeune, tous les 2 ou 3 ans à partir de 5 ans
  • Pour les succulentes : au fur et à mesure de la croissance. N’oubliez pas que plus une succulent a de place, plus elle en prend… Alors ne jamais la replanter dans un pot trop grand.

Dans tous les cas, rempoter de préférence lorsque la plante est en phase végétative.

Quels types de pots ?

3 grandes catégories de pots sont à votre disposition :

  1. les pots en plastique : ils sont très peu chers. Au delà de l’aspect esthétique discutable, leur paroi étanche limite l’évaporation de l’humidité, donc conduit à réduire les arrosages. Attention à la couleur noire en extérieur, qui stocke la chaleur, accélère l’évaporation de l’eau, et provoque la brûlure des racines.
  2. les pots en terre : les plus utilisés par les amateurs. Plus stables que les pots plastiques, ils sont plus chers (mais on peut en trouver à partir de 0,5 €… Pas de quoi se priver…). La paroi poreuse permet à la motte de respirer, mais attention : l’évaporation excessive en cas de fortes chaleurs provoque une concentration des sels minéraux autour de la motte, ce qui peut provoquer brûlures et dessèchement. Le dépotage peut être difficile si les radicelles se collent à la paroi.

    Des pots ronds pour les plantes grasses

    Vous pourrez trouver de jolies formes de pot en jardinerie.

  3. les pots en terre vernis : un peu la solution idéale, cumulant les avantages des 2 pots précédents, sans les inconvénients. Le seul, bien sûr, est le prix : beaucoup plus cher…

Quel substrat utiliser ?

Le plus simple est d’utiliser de la terre à cactées que vous retrouverez dans toutes les jardineries. Cette terre est riche et acide, et cela convient parfaitement pour la plupart des succulentes.

Si vous souhaitez vous même fabriquer votre substrat, vous pouvez utilisez les mélanges suivants :

Pour la famille des cactus :

  • 1/3 de sable d’aquariophilie
  • 1/3 de gravier fin
  • 1/3 de terre de jardin

Pour la famille des succulentes (rebutia, parodia, selinicereus, crassulacées)

  • 1/3 de billes drainantes (pouzzolane ou billes d’argiles)
  • 2/3 de terreau

Pour les epiphytes (epicactus, epiphyllum, hylocereus, rhipsalis…)

  • 1/6 de sable d’aquariophilie
  • 1/6 de billes drainantes (pouzzolane ou billes d’argiles)
  • 4/6 de terreau

Une petite précision concernant le terreau, évitez la tourbe pure.

De jolis pots multicolors permettent de décorer l'intérieur avec des plantes grasses

Comment arroser ses plantes grasses ?

L’arrosage est le point le plus délicat que vous allez rencontrer. La règle d’or, à se mettre une bonne fois pour toutes en tête : vous perdrez plus de plantes grasses par excès d’arrosage que par sécheresse. Donc : doucement les arrosages. Voyons cela de manière plus précise :

Chaque espèce a ses exigences propres, mais on peut retrouver 3 grands principes :

  1. Principe ‘1’: une fois par semaine de mars à octobre, complètement au sec de novembre à février. Ce régime correspond aux cactées en général
  2. Principe ‘2’: une fois par semaine de mars à octobre, une fois par mois de novembre à février. Régime pour les succulentes en général.
  3. Principe ‘3’ : une fois par semaine de mars à juin et de septembre à octobre, une fois par mois en juillet et août et au sec de novembre à février.

Pour s’y retrouver, une bonne technique est de classer ses pots par type d’arrosage. Fastidieux, mais ensuite vous gagnerez du temps lors des arrosages, et limiterez les risques d’erreur. Vous pourrez retrouver sur les fiches de spécimens les pictogrammes 1,2 et 3 correspondant au type d’arrosage souhaitable.

Des cactées en pot

Deux points sont par ailleurs importants à connaitre :

  • en règle générale, il faut toujours bien laisser sécher le substrat entre 2 arrosages.
  • comme pour la quasi totalité des plantes, il vaut mieux arroser ‘à la fraiche’, tôt le matin ou tard le soir, pour non seulement éviter que l’eau s’évapore sur le pot chaud, mais également pour ne pas risquer de brûlures dues à l’effet loupe de l’eau sous le soleil.

Les conseils du jardinier :

  • Si la terre est très sèche, procédez en plusieurs fois à l’arrosage, pour bien humidifier le substrat
  • Attention aux soucoupes sous les pots ! Elles peuvent se remplir d’eau stagnante, ce qui pourrait devenir fatal à vos plantes grasses ! Videz donc les soucoupes.
  • De préférence ne videz pas votre arrosoir sur la plante, mais sur le substrat.
  • Attention à l’eau employée pour les arrosages : celle du robinet est trop souvent calcaire, contrairement aux préférences de la quasi totalité des espèces. Le mieux est l’eau de source, mais bien sûr le coût n’est pas le même. L’eau de pluie peut être un bon compromis, mais laissez la s’aérer avant de vous en servir. Attention ! Si vous la gardez trop longtemps, elle risque de se remplir de micro-organismes, larves de moustiques et autres vers rouges…
  • En hiver, si vos plantes sont en appartement, arrosez les une fois par mois.

Quelle exposition pour les plantes grasses ?

Dans la majorité des cas, les plantes grasses ont besoin de beaucoup de lumière. Retenez ces deux principes :

  • Pas de soleil direct sur les jeunes plantes.
  • Pas d’exposition au soleil sans une période d’acclimatation, sous peine de brûlures.

Maladies des plantes grasses et soins

Il ne fait malheureusement aucun doute qu’un jour ou l’autre vos plantes feront l’objet de maladies. Que ce soit à titre préventif ou curatif, il est préférable de savoir identifier et combattre ces troubles. Voici quelques clefs :

  • les pucerons : on utilisera contre eux un insecticide végétal comme de la bactospeine biologique.
  • les cochenilles : Voir notre article complet sur le traitement pour les orchidées.
  •  les acariens : Ils provoquent des taches brunâtres. Pour les éliminer, vaporisez de l’eau sur les plantes et aérez la pièce. Sinon, confectionnez un purin d’ortie et vaporisez le. Les acariens peuvent se développer dans une pièce qui manque d’humidité.
  • les escargots et limaces : vous ne les trouverez pas sur les cactées mais beaucoup plus probablement en train de dévorer vos succulentes.

Les maladies cryptogamiques :

Elles se apparaissent soit par temps humide, soit à cause d’un trop plein d’arrosage. Ces conditions favorisent le développement des champignons.
• le fusarium : il se concentre sur les radicelles, la plante commence alors à se décolorer. Prélevez les parties saines faites les sécher pendant 10 jours. Puis, vous pourrez les replanter.
• le Botrytis : aussi appelé ‘pourriture grise’. Vous le trouverez sur le collet de la plante. Des filaments gris, qui provoquent une perte de couleur de la plante, puis, cette dernière se met à noircir. Bien aérer et laisser la plante dans une pièce sèche. Traitez au Benomyl ou au Dichlofuanide.
• le Phytophthora : ou pourriture noire du collet. La plante noircit progressivement puis pourrit de la base. Pour finir, votre plante devient liquide.
• les taches noires ou brun-rouge sur les parties aériennes : Des qu’elles apparaissent, il vaut les traiter immédiatement. Traitez au merchurochrome incolore. Essayez de placer la plante dans une pièce moins humide.

Maladies liées à la pièce ou se trouve votre plante grasse.

  • Températures trop basses : la plante commence à pourrir à cause de lésions ou de cicatrices. Il faut alors couper les parties saines pour les bouturer.
  • Coups de soleil : des taches brunâtres apparaissent sur la plante. Les lésions sont irréversibles.
  • Manque d’eau : la plante se met à flétrir. Arrosez votre plante par petites doses pour lui permettre de se réhydrater.
  • Luminosité insuffisante : décoloration, étiolement et allongement des plantes. Augmenter la luminosité en changeant la plante de place. Si votre plante manque trop de lumière, elle risque de développer des maladies.

Vous voila désormais parés pour prendre soin de vos succulentes. Si cet article vous a été utile, partagez le avec vos amis jardiniers !

Une succulente que l'on appelle aussi plante grasse

Comment entretenir les plantes grasses (ou succulentes)

Mis à jour le 12/12/2018 par Damien

Vous avez diverses plantes grasses à la maison ou au jardin (aeonium, echeveria, sempervivum etc…) et vous souhaitez savoir comment les entretenir ? Pas de problème, suivez notre guide ultra complet, qui ravira les jardiniers débutants comme les plus aguerris !

Qu’est ce qu’une plante grasse ?

Une plante grasse ou succulente est une plante qui possède des réserves de suc importantes dans les tiges ou les feuilles, lui permettant de résister à la sécheresse sur de longues périodes. Les plantes succulentes se comptent dans une trentaine de familles botaniques assez variées. Parmis les familles qui comptent le plus de succulentes, on peut nommer celle des cactaceae bien sûr, mais aussi les euphorbiaceae, les agavaceae, les aloaceae, les crassulaceae, les aizoaceae et les asclepiadaceae.

Le saviez vous ? cactée et succulente, sont deux choses différentes : toutes les cactées sont des succulentes, mais toutes les succulentes ne sont pas des cactées. En effet, seule la famille des cactacées est composée en totalité de plantes succulentes !

On peut répartir les succulentes en 3 groupes :

  1. les succulentes à tiges charnues
  2. les succulentes caudiciformes
  3. les succulentes à feuilles charnues

Quelque chose de propre aux succulentes, avec la présence de réserves de sucs, est l’existence d’un métabolisme particulier, dit CAM (Crassulacean Acid Metabolism) : Contrairement aux plantes non succulentes, les stomates (petits pores permettant à la plante de respirer) sont fermés pendant la journée, limitant l’évaporation. La nuit les stomates s’ouvrent pour capter le gaz carbonique nécessaire.

Quels pots utiliser pour les plantes grasses ?

Une question pas si simple que ça ! En effet, plusieurs éléments sont à connaître pour mieux choisir ses pots. Au delà de l’aspect purement esthétique, car chacun a des gouts différents, il convient de choisir les pots les plus adaptés à la situation. Récapitulons donc les points clés :

La forme du pot en fonction de la forme de la plante

C’est une évidence, mais rappelez vous que des cactus ou succulentes basses devraient trouver leur place dans des pots larges et bas, alors que des plantes lourdes et/ou grandes (surtout des cactées) seront bien entendu à placer dans des pots lourds et larges à la base, pour éviter tout risque de basculement, surtout si vos plantes sont placées en extérieur (attention au vent !). Au besoin lestez le fond du pot avec des pierres.

Quand rempoter ses succulentes ?

  • Pour les cactus : toutes les années pour une plante jeune, tous les 2 ou 3 ans à partir de 5 ans
  • Pour les succulentes : au fur et à mesure de la croissance. N’oubliez pas que plus une succulent a de place, plus elle en prend… Alors ne jamais la replanter dans un pot trop grand.

Dans tous les cas, rempoter de préférence lorsque la plante est en phase végétative.

Quels types de pots ?

3 grandes catégories de pots sont à votre disposition :

  1. les pots en plastique : ils sont très peu chers. Au delà de l’aspect esthétique discutable, leur paroi étanche limite l’évaporation de l’humidité, donc conduit à réduire les arrosages. Attention à la couleur noire en extérieur, qui stocke la chaleur, accélère l’évaporation de l’eau, et provoque la brûlure des racines.
  2. les pots en terre : les plus utilisés par les amateurs. Plus stables que les pots plastiques, ils sont plus chers (mais on peut en trouver à partir de 0,5 €… Pas de quoi se priver…). La paroi poreuse permet à la motte de respirer, mais attention : l’évaporation excessive en cas de fortes chaleurs provoque une concentration des sels minéraux autour de la motte, ce qui peut provoquer brûlures et dessèchement. Le dépotage peut être difficile si les radicelles se collent à la paroi.

    Des pots ronds pour les plantes grasses

    Vous pourrez trouver de jolies formes de pot en jardinerie.

  3. les pots en terre vernis : un peu la solution idéale, cumulant les avantages des 2 pots précédents, sans les inconvénients. Le seul, bien sûr, est le prix : beaucoup plus cher…

Quel substrat utiliser ?

Le plus simple est d’utiliser de la terre à cactées que vous retrouverez dans toutes les jardineries. Cette terre est riche et acide, et cela convient parfaitement pour la plupart des succulentes.

Si vous souhaitez vous même fabriquer votre substrat, vous pouvez utilisez les mélanges suivants :

Pour la famille des cactus :

  • 1/3 de sable d’aquariophilie
  • 1/3 de gravier fin
  • 1/3 de terre de jardin

Pour la famille des succulentes (rebutia, parodia, selinicereus, crassulacées)

  • 1/3 de billes drainantes (pouzzolane ou billes d’argiles)
  • 2/3 de terreau

Pour les epiphytes (epicactus, epiphyllum, hylocereus, rhipsalis…)

  • 1/6 de sable d’aquariophilie
  • 1/6 de billes drainantes (pouzzolane ou billes d’argiles)
  • 4/6 de terreau

Une petite précision concernant le terreau, évitez la tourbe pure.

De jolis pots multicolors permettent de décorer l'intérieur avec des plantes grasses

Comment arroser ses plantes grasses ?

L’arrosage est le point le plus délicat que vous allez rencontrer. La règle d’or, à se mettre une bonne fois pour toutes en tête : vous perdrez plus de plantes grasses par excès d’arrosage que par sécheresse. Donc : doucement les arrosages. Voyons cela de manière plus précise :

Chaque espèce a ses exigences propres, mais on peut retrouver 3 grands principes :

  1. Principe ‘1’: une fois par semaine de mars à octobre, complètement au sec de novembre à février. Ce régime correspond aux cactées en général
  2. Principe ‘2’: une fois par semaine de mars à octobre, une fois par mois de novembre à février. Régime pour les succulentes en général.
  3. Principe ‘3’ : une fois par semaine de mars à juin et de septembre à octobre, une fois par mois en juillet et août et au sec de novembre à février.

Pour s’y retrouver, une bonne technique est de classer ses pots par type d’arrosage. Fastidieux, mais ensuite vous gagnerez du temps lors des arrosages, et limiterez les risques d’erreur. Vous pourrez retrouver sur les fiches de spécimens les pictogrammes 1,2 et 3 correspondant au type d’arrosage souhaitable.

Des cactées en pot

Deux points sont par ailleurs importants à connaitre :

  • en règle générale, il faut toujours bien laisser sécher le substrat entre 2 arrosages.
  • comme pour la quasi totalité des plantes, il vaut mieux arroser ‘à la fraiche’, tôt le matin ou tard le soir, pour non seulement éviter que l’eau s’évapore sur le pot chaud, mais également pour ne pas risquer de brûlures dues à l’effet loupe de l’eau sous le soleil.

Les conseils du jardinier :

  • Si la terre est très sèche, procédez en plusieurs fois à l’arrosage, pour bien humidifier le substrat
  • Attention aux soucoupes sous les pots ! Elles peuvent se remplir d’eau stagnante, ce qui pourrait devenir fatal à vos plantes grasses ! Videz donc les soucoupes.
  • De préférence ne videz pas votre arrosoir sur la plante, mais sur le substrat.
  • Attention à l’eau employée pour les arrosages : celle du robinet est trop souvent calcaire, contrairement aux préférences de la quasi totalité des espèces. Le mieux est l’eau de source, mais bien sûr le coût n’est pas le même. L’eau de pluie peut être un bon compromis, mais laissez la s’aérer avant de vous en servir. Attention ! Si vous la gardez trop longtemps, elle risque de se remplir de micro-organismes, larves de moustiques et autres vers rouges…
  • En hiver, si vos plantes sont en appartement, arrosez les une fois par mois.

Quelle exposition pour les plantes grasses ?

Dans la majorité des cas, les plantes grasses ont besoin de beaucoup de lumière. Retenez ces deux principes :

  • Pas de soleil direct sur les jeunes plantes.
  • Pas d’exposition au soleil sans une période d’acclimatation, sous peine de brûlures.

Maladies des plantes grasses et soins

Il ne fait malheureusement aucun doute qu’un jour ou l’autre vos plantes feront l’objet de maladies. Que ce soit à titre préventif ou curatif, il est préférable de savoir identifier et combattre ces troubles. Voici quelques clefs :

  • les pucerons : on utilisera contre eux un insecticide végétal comme de la bactospeine biologique.
  • les cochenilles : Voir notre article complet sur le traitement pour les orchidées.
  •  les acariens : Ils provoquent des taches brunâtres. Pour les éliminer, vaporisez de l’eau sur les plantes et aérez la pièce. Sinon, confectionnez un purin d’ortie et vaporisez le. Les acariens peuvent se développer dans une pièce qui manque d’humidité.
  • les escargots et limaces : vous ne les trouverez pas sur les cactées mais beaucoup plus probablement en train de dévorer vos succulentes.

Les maladies cryptogamiques :

Elles se apparaissent soit par temps humide, soit à cause d’un trop plein d’arrosage. Ces conditions favorisent le développement des champignons.
• le fusarium : il se concentre sur les radicelles, la plante commence alors à se décolorer. Prélevez les parties saines faites les sécher pendant 10 jours. Puis, vous pourrez les replanter.
• le Botrytis : aussi appelé ‘pourriture grise’. Vous le trouverez sur le collet de la plante. Des filaments gris, qui provoquent une perte de couleur de la plante, puis, cette dernière se met à noircir. Bien aérer et laisser la plante dans une pièce sèche. Traitez au Benomyl ou au Dichlofuanide.
• le Phytophthora : ou pourriture noire du collet. La plante noircit progressivement puis pourrit de la base. Pour finir, votre plante devient liquide.
• les taches noires ou brun-rouge sur les parties aériennes : Des qu’elles apparaissent, il vaut les traiter immédiatement. Traitez au merchurochrome incolore. Essayez de placer la plante dans une pièce moins humide.

Maladies liées à la pièce ou se trouve votre plante grasse.

  • Températures trop basses : la plante commence à pourrir à cause de lésions ou de cicatrices. Il faut alors couper les parties saines pour les bouturer.
  • Coups de soleil : des taches brunâtres apparaissent sur la plante. Les lésions sont irréversibles.
  • Manque d’eau : la plante se met à flétrir. Arrosez votre plante par petites doses pour lui permettre de se réhydrater.
  • Luminosité insuffisante : décoloration, étiolement et allongement des plantes. Augmenter la luminosité en changeant la plante de place. Si votre plante manque trop de lumière, elle risque de développer des maladies.

Vous voila désormais parés pour prendre soin de vos succulentes. Si cet article vous a été utile, partagez le avec vos amis jardiniers !

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